77-Marie-Heloise
J’ai 31 ans, la deuxième dose Pfizer a marqué le début d’une descente aux enfers : un mois après la deuxième dose je fais un premier malaise avec perte de connaissance, les médecins n’en cherchent pas la cause. Je suis a ce moment là atteinte d’une adenomyose utérine que je gérais parfaitement. Mon état s’est aggravé au fur et à mesure, avec ces malaises puis des douleurs thoraciques, mon adénomyose s’est aggravée également, les hémorragies ont durées jusqu’à 28 jours par mois a tel point que mon utérus m’a été retiré en avril 2023 à 33 ans. Puis des troubles digestifs reflux gastrique, douleurs terribles d’estomac et troubles intestinaux, saignements ainsi que des douleurs urinaires sans infection pour lesquelles une maladie de Crohn a été diagnostiquée en juin 2023 et des lésions urinaires sont constatées sur le canal urinaire et le col de la vessie sans identification connue à ce jour. Je passe ma vie au laboratoire de peur d’une infection puisque j’en ai les symptômes 24/24.
Mon état s’aggrave de jour en jour sans que personne ne sache pourquoi. J’ai perdu connaissance une deuxième fois en février 2023 sans que cela n’inquiète personne. Je fais également de la tachycardie posturale, mon coeur prends environ 30-40 battements au changements de positions. Je peine à marcher sans avoir l’impression de m’écrouler, mes muscles tremblent, des examens en cardiologie sont toujours en cours. Un syndrome d’activation mastocytaire a été évoqué sur la base des divers symptômes ainsi que de crise d’urticaire et de lésions de peaux dont j’attends toujours des biopsies. La médecine n’est pas pressée, ce n’est pas grave de laisser des personnes dépérir à leur domicile sans aide.
Aujourd’hui a 33 ans je n’ai plus de vie, je ne peux plus travailler ni sortir, je suis maman célibataire et la vie est devenue un enfer entre les douleurs, l’épuisement, la peur du lendemain, de tomber, que mon enfant se retrouve seul sans maman, nous avons tellement à vivre ensemble, pourquoi ? C’est la question que je n’arrête pas de me poser. J’espère que nous arriverons ensemble à nous sortir de là et à prouver que nous n’avons ni dépression ni troubles psychosomatiques comme les médecins aiment à le supposer dans les cas complexes. Aujourd’hui, mon cas médical révèle une suspicion de syndrome de Wolf parkinson white alors que je n’avais aucun antécédent cardiaque.