74 - Karine
Je travaille dans le médico-social et j'ai donc eu l'obligation vaccinale.
J'ai donc eu trois injections et j'ai attrapé le COVID au travail un an et demi après.
Je devais acheter mes masques Ffp2 alors que je travaille dans le milieu hospitalier ! Car seules les infirmières y avaient droit alors que je suis au plus près des résidents qui, du fait de leur handicap, ne peuvent pas porter de masque.
A peine trois semaines après les injections, j'ai déclenché des douleurs neuropathiques, fourmillements, picotements, décharges électriques et engourdissements.
J'ai ressentis de fortes douleurs dans les extrémités et me suis retrouvée avec des problèmes proprioceptifs.
J'ai mal dans les doigts, le dessus des mains et des pieds.
En pleine nuit, je me suis retrouvée avec de très fortes brûlures dans les plis de l'aine, dans le ventre et le thorax.
Les examens ont montré de l'inflammation, de l'enthesopathie, des dépôts de calcium ... d ' origines indéterminées.
Une nuit, j'ai ressenti un gros claquement dans la tête et depuis mon cerveau et mes membres spasment à l'endormissement.
À cause de cela, je suis restée 5 mois à dormir à peine 2 à 3 h par nuit.
Je me réveillais effrayée, j'avais comme des hallucinations.
Quasiment un jour sur deux j'avais de fortes douleurs dans la tête et la nuque avec des tensions douloureuses par pics et des vomissements...
S'en sont suivies des douleurs quotidiennes au niveau du thorax et du sternum irradiant dans la côte gauche et dans le dos ; douleurs pour lesquelles, je suis en cours d'examens.
J'ai perdu brièvement la vue de l' oeil gauche et ma vision a beaucoup baissé.
Je n'osais plus sortir car tout était flou .
Aller faire des courses ou marcher seule dans la rue était devenu impossible.
Aujourd'hui, tous ces symptômes sont encore là mais un peu moins fréquents.
Le parcours médical a été juste horrible...
J'ai vu plusieurs médecins aucun n'a voulu entendre parler des injections et tous m'ont évoqué le stress en me disant qu'il n' y avait aucun effet secondaire reconnu suite à la vaccination.
On m'a dit que je n'étais pas non plus COVID long car je n'avais pas de problèmes respiratoires.
J'ai été hospitalisée 3 fois en un an et j'ai fait plusieurs passages aux urgences.
Les seules choses que l' on me propose ce sont des ipp, du Dafalgan et des antidépresseurs.
Lorsque je me suis retrouvée avec un taux de
d-dimeres élevés mon médecin m'a dit ne rien pouvoir faire de ce taux d' autant que j'avais pris l'initiative de contrôler ce dosage sans prescription.
Je suis restée un an en arrêt maladie, j'ai repris à mi-temps thérapeutique mais certains jours ça reste difficile.
Ma demande de CLM a été refusée !
Je me suis faite vaccinée par obligation professionnelle et aujourd'hui je risque de perdre mon travail car je doute de pouvoir l'assumer à temps plein.
J'ai ouvert les yeux trop tard et je suis outrée de constater à quel point notre système médical est défaillant.
Aucune écoute du patient ... maltraitance médicale.
Heureusement il reste quelques médecins empathiques et à l'écoute ...
Nous sommes nombreux dans cette situation et malheureusement ça n'est pas fini.