Texte préparatoire
pour un communiqué
(Laure Mazeas)
Le 30/12/2024, France Bleu a publié un article mentionnant la reconnaissance du lien entre le SLA de notre vice présidente Mélanie Maupas, et la vaccination COVID 19. Cet article a été immédiatement dépublié, et c’en est suivi un communiqué de France Bleu affirmant je cite : « La responsabilité du vaccin dans l’apparition de la maladie de la patiente n’a, à ce jour, pas été reconnue »
Suite à cet événement, l’association AAVICTEAM a choisi de prendre quelques semaines de recul afin de décider collectivement de la suite à donner à ces affirmations. Après réflexion, et avec l’accord de la patiente Mélanie Maupas, nous avons choisi de diffuser le compte rendu du CRPV mentionnant l’imputabilité de sa maladie de Charcot à la vaccination COVID 19, et ceci malgré les risques d’attaques ad hominem qui pourraient en résulter.
Comme il est mentionné dans le document de bonnes pratiques de pharmacovigilance ci-joint (https://ansm.sante.fr/uploads/2022/06/02/20220602-bppv-mai-2022-3.pdf), nous souhaitons rappeler la définition de l’imputabilité :
« Estimation de la probabilité de relation entre la prise d’un médicament et la survenue d’un effet indésirable. Il s’agit d’une analyse individuelle pour un cas donné, qui ne peut prétendre estimer le potentiel de dangerosité du médicament dans l’absolu ou l’importance du risque induit par le médicament dans une population. La méthode française d’imputabilité combine des critères «chronologiques», «sémiologiques» d’une part et « bibliographiques » d’autre part. »
Ce même document précise bien que ce sont les CRPV et non l’ANSM qui ont la responsabilité d’attribuer les imputabilités : « Les CRPV analysent les déclarations qu’ils reçoivent sur le plan clinique, biologique et pharmacologique puis les évaluent au regard notamment de la sévérité, des critères de gravité, de la fréquence, du caractère inattendu de l’effet indésirable déclaré et de l’impact sur le rapport entre les bénéfices et les risques du médicament. Ils évaluent l’imputabilité de chaque médicament dans la survenue des effets indésirables suspectés selon la méthode française officielle. »
En conclusion, le compte rendu de CRPV ci-joint est bien la preuve du lien de causalité entre la vaccination COVID 19 et le SLA de Mélanie. Cette reconnaissance de causalité n’est valable que pour Mélanie, et nous ne prétendons nullement l’étendre à qui que ce soit.
Au regard de ces éléments, nous ne pouvons qu’imaginer que France Bleu rétractera son communiqué précédent et republiera l’article initial.
Nous restons bien évidemment disponible pour toutes questions complémentaires.